Le masque FFP2 :
Les aérosols et les particules de poussière sont l’un des risques les plus graves pour la santé dans l’environnement, car ils sont invisibles dans l’air. Au mieux, les employés doivent tolérer les mauvaises odeurs.
Mais les particules les plus dangereuses peuvent être cancéreuses ou radioactives, tandis que d’autres peuvent progressivement détériorer le système de respiration au fil des années, provocant des graves maladies. Les masques de protection respiratoire protègent les utilisateurs des aérosols aqueux et gras, de la fumée et des poussières fines dans les environnements. Sa protection est vérifiée selon la norme européenne EN 149: 2001 + A1. Les masques sont définis comme des dispositifs de protection respiratoire qui filtrent les particules fines et la poussière.
Compte tenu de la pandémie et afin de contenir la propagation du Covid-19, les masques FFP2 ont devenu obligatoire dans plusieurs pays, en Allemagne sont obligatoires dans les transports publics et les commerces. L’Autriche a également introduit cette mesure sanitaire dans les moyens de transport pour plus de 14 ans, lieux de prestation de services et cabinets médicaux. En France, le port de ces masques n’est pas encore obligatoire, mais pourraient le devenir si le gouvernement et les autorités sanitaires jugent l’idée pertinente.
- Masque FFP2 : définition et normes :
Le masque FFP2, également appelé « masque anti-pollution », est un dispositif de protection respiratoire destiné à protéger le porteur des projections de gouttelettes et de particules qui pourraient être en suspension dans l’air ambiant. En d’autres termes, il protège contre les polluants, les particules fines, mais aussi les agents infectieux et pathogènes comme le COVID-19 ou la grippe aviaire si l’on remonte plus dans le temps.
Il y a plusieurs types de masques FFP, dont le masque FFP2, qui filtre au moins 94% des particules d’environ 0,6 µm et a un taux de fuite maximum de 8% (ce qui correspond à la quantité d’air non filtré qui passe entre le visage et le masque) .
Lors de l’inhalation, la perte de charge maximale observée pour ce type de masque respiratoire est de 70 Pa à 30 L/minute, 240 Pa à 95 L/minute et enfin 500 Pa en cas de colmatage. Au moment de l’expiration, la perte de pression maximale est de 300 Pa : la difficulté à respirer en portant ce masque est donc moindre.
Un masque FFP2 certifié doit être conforme à la norme NF EN 149, spécifiée par l’Institut National de la Recherche et de la Sécurité (INRS) sur son site internet. Le masque et son emballage doivent porter les informations suivantes :
- Le marquage CE (logo CE suivi du numéro de l’organisme notifié responsable du contrôle qualité de la production).
- L’année et le numéro de la norme correspondant au type d’appareil (par exemple 2001).
- Classe d’efficacité (FFP2).
Malheureusement, il existe de nombreux faux masques FFP2. Pour garantir la bonne qualité de vos masques, choisissez uniquement ceux qui sont certifiés selon les normes européennes ! Pour ce faire, vous devez recevoir une déclaration de conformité UE et un certificat d’examen délivré par un organisme agréé.
- Comment choisir la forme convenable du masque FFP2 ?
Il est important de choisir un masque FFP2 conforme à la norme NF EN 149 ou à des normes étrangères équivalentes, telles que la norme américaine N95 ou la norme chinoise KN95. Concernant le modèle, il y a des masques FFP2 de formes différentes (coque, 2 plis, 3 plis, bec de canard, etc.), avec ou sans valve expiratoire et avec ou sans joint facial. Le masque doit s’adapter à la morphologie du visage de l’utilisateur. Certains de ces modèles sont disponibles en deux ou trois tailles (S, M, L). Il faut essayer afin de vérifier que le modèle est adéquat. Les plus présents sont :
- Masque FFP2 avec 3 plis : le masque FFP2 3 plis est à la fois puissant et très confortable. Il a une efficacité de filtration minimale d’au moins 90%.
- Masque FFP2 avec bec de canard : ce masque assure une respiration maximale et une meilleure aisance. Avec ses deux élastiques de chaque côté du visage, il couvre bien le nez et la bouche et ne laisse pas entrer de particules. Il a une efficacité de filtration minimale d’au moins 90%.
- Masque FFP2 avec valve : La valve aide à expirer et améliore le confort du porteur. Cette valve laisse passer l’air uniquement lorsque vous expirez et se ferme lorsque vous inspirez. Par conséquent, elle ne permet pas aux particules de pénétrer dans le masque. Son efficacité est identique à celle d’un masque sans valve. En revanche, l’air expiré par l’utilisateur à travers la valve peut contaminer l’environnement extérieur. Les masques avec valve ne sont pas assez protecteurs à l’extérieur. En d’autres termes, cette valve diffuse le virus autour de vous lorsque vous expirez. Le masque valvulaire n’est donc pas recommandé lors d’une pandémie.
- 5 étapes afin de mettre le masque correctement :
Le masque FFP2 est un masque filtrant conçu pour protéger le secouriste contre les risques d’inhalation d’agents infectieux transmis par voie aérienne. Il vous protège également du risque de transmission de gouttelettes. Il se compose d’une partie faciale (demi-masque qui couvre le nez, la bouche et le menton) et d’un dispositif filtrant. Avec l’épidémie de Covid-19, le port de masques de protection est devenu une routine quotidienne. Si le respect des conditions d’hygiène est essentiel contre la transmission du virus, alors le port du masque dans le bon sens et de la bonne manière sur le visage est également nécessaire. Comment porter correctement le masque FFP2 ? Comment l’enlever correctement pour éviter toute contamination ?
Pour connaitre la bonne façon, il suffit de suivre les étapes et de regarder la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Zcyf-6AyqU8
- Lavez- vous les mains avant de toucher le masque : que ce soit un masque chirurgical, un masque FFP (un dispositif protection respiratoire conçu pour protéger l’utilisateur contre gouttes particules en suspension), assurez- vous à se laver les mains avant le mettre sur et après l’avoir enlevé. l’INRS, l’OMS et l’Afnor s’arrêtent forcement sur ce point.
- Lors de la mise en place du masque, assurez-vous qu’il couvre parfaitement le nez et la bouche et s’adapte correctement au visage. Comme indiqué par l’Association française de normalisation (Afnor), qui gère les normes et certifications, et l’OMS, le masque doit être porté sur peau nue, sans cheveux ni barbe, et doit bien couvrir le nez et la bouche. En effet, « les barbes réduisent l’étanchéité du masque sur le visage et réduisent son effet global », a également expliqué l’INRS. L’utilisateur doit aussi s’assurer qu’il n’y a pas d’espace entre le visage et le masque.
Pour les masques FFP, il est recommandé de :
- Tenez le masque et passez les élastiques derrière votre tête sans les croiser.
- Pincez la barre nasale avec les deux mains afin de le régler au niveau du nez
- Vérifiez l’étanchéité du masque en recouvrant la surface du filtre du masque avec une feuille de plastique attachée avec les deux mains et inspirez (le masque doit être légèrement écrasé dans le visage). Si le masque n’est pas plat, il n’est pas étanche et doit être réajusté. Après plusieurs d’essais inefficaces, changez le modèle parce qu’il ne convient pas.
- Une fois ajusté, ne touchez pas le masque avec vos mains.
- Lorsque vous portez le masque, évitez de le toucher et changez-le s’il est mouillé. N’allez pas à l’encontre de l’objectif de porter un masque en le touchant continuellement. Pour une raison simple : si des particules virales se coincent à l’extérieur du masque, elles finiront sur vos mains lorsque vous le toucherez. Si vous devez le toucher afin de l’ajuster, lavez-vous les mains avec un produit à base d’alcool ou du savon et de l’eau.
Si votre masque est mouillé (ce qui est probable), changez-le si possible. Quant aux masques réutilisables, ils doivent être parfaitement secs, voire excessivement moins de deux heures après le lavage. De plus, le masque ne doit pas être séché à l’air, mais de préférence dans un sèche-linge.
- Lorsque vous retirez le masque ou le remplacez par un nouveau, retirez-le soigneusement par l’arrière ou par les sangles. Cela peut sembler clair, mais c’est facile à négliger.
Vous devez faire attention de ne pas toucher vos yeux, votre nez et votre bouche quand vous retirez le masque. Retirez-le par derrière et ne touchez pas l’avant du masque.
- Lavez-vous les mains : lorsque vous rentrez chez vous, vous êtes censés vous laver les mains au moins une fois après avoir retiré le masque et l’avoir mis à la poubelle. Le masque ne libère jamais les gestes barrières. Il s’agit d’une protection supplémentaire pour les gens sains quand ils se déplacent ou travaillent.
- Différence entre masque FFP2, KN95 et N95 :
Les masques FFP2 fournissent une protection dans de différents domaines comme l’industrie du verre, la construction, la fonderie, l’industrie pharmaceutique et l’agriculture. Empêche efficacement les produits chimiques en poudre. Ce masque peut également être utilisé comme protection contre les particules virales telles que celles de la grippe aviaire ou du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ou bactérie de la peste de la pneumonie et de la tuberculose.
Taux de filtration des aérosols : au moins 94%.
Taux de fuite interne : au moins 8%.
Le masque N95 est « l’équivalent américain » du masque FFP2, il est affirmé par NIOSH (National Institute for Occupational Safety and Health). Il est en polypropylène et engendre de l’électricité statique, très utile pour bloquer les petites particules.
Répond aux normes américaines, beaucoup plus facile à obtenir que les normes européennes. Ce masque filtre environ 95% des aérosols liquides non gras et solides. Quant à la perte de pression maximale et au débit d’air général, le résultat est plus ou moins similaire aux masques européens. Peu d’informations sont disponibles sur le taux de fuite, qui est crucial pour les performances d’un masque.
Les masques KN95, par contre, répondent aux normes chinoises. Comme les masques américains, ils filtrent environ 95% des particules non grasses et ont une résistance à l’air de 350 Pa ou moins pour l’inhalation et de 250 Pa pour l’expiration.